Sujet : Comment Apprivoiser votre perruche calopsitte ? | | Posté le 18-12-2006 à 17:14:01
| Avant-propos -------------------------------------------------------------------------------- Quelques conseils pour vous aider à avoir des relations plus proches avec vos perruches, telles que ondulées, inséparables, calopsittes. Certains aspects sont plus général et peuvent aussi s'appliquer à d'autres cacatoès, psittacidés, perroquets, aras, d'autres oiseaux ou animaux, mais les callopsites sont d'un caractère particulièrement agréable. Jusqu'à l'âge de 2 ou 3 mois, le dressage est aisé (bec encore rose). Dans tous les cas de figure, le calme, la nourriture et l'eau ainsi que l'absence d'éléments étrangers et perturbateurs sont nécessaires. Dans un environnement trop perturbé, les oiseaux peuvent stresser et ne pas réagir normalement. Enfin ces animaux, comme l'homme, ont besoin d'interactions. Seul, dans une cage, l'individu risque de souffrir de troubles nerveux ou de tomber malade. Les gros psittacidés peuvent aussi s'attacher à une personne qui remplacera leur compagon, mais sa présence est alors nécessaire. Ces espèces apprécient aussi de pouvoir manipuler des objets. Des oiseaux et des hommes -------------------------------------------------------------------------------- Chaque espèce et chaque individu a son "caractère" propre. Même si le caractère d'un oiseau est une notion très différente de celui des humains, un minimum d'expérience montre que tous ne sont pas pareils. Les calopsittes sont généralement agréables et peu agressives si on ne les embête pas, mais on peut tout de même distinguer des individus plus faciles à approcher que d'autres et certains qui au contraire essayeront de vous tenir à distance si vous entrez sur leur domaine. D'autres espèces sont moins douces, les petits inséparables sont par exemple beaucoup plus malins et s'imposent plus facilement. On discerne déja ici trois éléments à prendre en compte: familiarité, crainte, agressivité. Précisons que dans ces petites tailles, la crainte est la principale cause d'un comportement agressif: lorsque vous attrapez un oiseau qui n'est pas habitué à cela, il se sent en danger et vous pincera. Cela n'est pas pour autant le signe d'un caractère particulièrement agressif ou dominant. Toutes ces nuances ne sont pas toujours faciles à distinguer (surtout si vous avez peu d'oiseaux !) et dépendent de votre sensibilité propre. C'est le but de ce chapitre: vous devez être capable d'observer des détails, discerner des tendances, de remarquer des petites différences ou d'estimer finement les distances, et finalement de réagir de façon appropriée avec chaque individu. Ce qui nous amène à parler des caractéristiques du propriétaire. En effet, vous êtes le maillon suivant dans cette association et certaines qualités sont nécessaires à cette union un peu improbable. Pour résumer, qu'est ce qui vous est demandé ? Brutalité et impatience sont à exclure dans toutes les situations. Compréhension et intérêt réciproque sont nécessaires pour parvenir à vous mettre à la place de ces petites bêtes qui ne disposent que de peu de moyens pour se faire comprendre: leur bec pour se défendre et leurs ailes pour s'enfuir si elles ne sont pas en cage et leur voix souvent discordante pour s'exprimer. Premiers contacts -------------------------------------------------------------------------------- Etape importante, chez le vendeur, l'éleveur, ou chez vous avec des oiseaux peu familiers. Vous devez être vous-même dans de bonne dispositions: prenez quelques secondes pour vous détendre et respirer avant de venir calmement plus près de la cage. Bougez avec douceur, sans mouvements brusques, sans excitation inutile. Si vous êtes en train de choisir un oiseau chez un vendeur, vérifiez qu'une bague fermée (non-soudée, d'un seul tenant) sur la patte vous garanti l'origine non-sauvage de l'oiseau. Observez les réactions si vous approchez lentement la main. Un oiseau paniqué, trop craintif, sera difficile à familiariser mais pourra faire l'affaire si vous disposez d'une grande volière extérieure où il mènera une existence indépendante, plus difficilement si vous désirez l'apprivoiser. Un oiseau curieux sera plus intéressant. Idéalement, il devrait être réactif et calme. L'oiseau rare... Laissez de côté vos envies et pensez aux conséquences: soyez patient dans votre recherche. N'oubliez pas cette phase est importante chez l'homme aussi. Certains prétendent même que les 30 premières secondes d'une rencontre laissent une impression presque définitive pour la suite d'une relation. "La première impression est la bonne" dit-on parfois. Cela est certainement moins vrai chez les oiseaux, surtout ceux de petite taille, au moins pour le long terme. L'imprégnation -------------------------------------------------------------------------------- Une petite précision: ce terme est parfois utilisé pour décrire l'élevage à la main des jeunes, durant laquelle ils sont effectivement "imprégnés" par la personne qui les nourrit. Ici nous utilisons ce mot pour décrire une phase d'approche nécessaire si vos oiseaux ont des réactions affolées en votre présence. Cette technique est aussi utilisée lors d'observations prolongées dans la nature, lorsque l'on pose un affût à l'avance par exemple, que l'on pourra rapprocher au fil des jours. Cela consiste simplement à habituer vos oiseaux progressivement à votre présence: ne cherchez pas tout de suite à les toucher ou à vous approcher trop près, mais après les avoir laissé s'habituer à leur environnement durant un ou deux jours, passez du temps en leur présence sans vous imposer, par exemple en lisant paisiblement un livre dans la même pièce. Une fois qu'ils cessent de s'agiter, de crier ou de paniquer, comportez-vous plus normalement, soyez un peu plus actif, mais restez toujours calme. Au bout de quelques jours ils comprendront que vous ne leur voulez pas de mal, que vous les nourrissez, et ils seront moins effrayés. Jour après jour, rapprochez votre siège, progressivement, tout en observant, l'air de rien, jusqu'à quelle distance ils vous supportent sans broncher. Simple, non ? Les habituer à votre présence: se rapprocher petit à petit, toujours sans mouvements brusques, parler doucement; si vous les sentez perturbés, qu'ils ne boivent et ne mangent pas normalement, éloignez-vous un peu avant de vous remontrer. Avec un peu de patience (quelques jours, guère plus) ils devraient vous laisser vous approcher de la cage sans stresser. La méthode progressive -------------------------------------------------------------------------------- Généralement nécessaire si l'oiseau a été élevé par ses parents (surtout si ceux-ci ne sont pas complètement familiers avec vous) ou qu'il est déja immature ou adulte. L'oiseau doit être isolé dans un lieu calme: si plusieurs individus, d'autres animaux ou même des objets ou des bruits qui attireraient son attention sont présents à proximité, éloignez-les (un simple grillage ne suffit pas) ! Essayez d'établir le contact en vous approchant de la cage, parlez doucement. Ne changez pas d'attitude quand il siffle ou proteste, mais uniquement s'il est réellement paniqué et risque de se blesser, auquel cas la phase d'imprégnation sera nécessaire. Recommencez aussi souvent que possible. Au bout de quelques jours ou quelques heures, dès que vous constatez qu'il n'y a pas de réaction de peur ou de colère et qu'il reste calme en votre présence, tentez de mettre doucement votre main dans la cage en lui présentant un peu de nourriture ou une noix entre les doigts: évitez tout mouvement brusque et ne répondez si possible pas à des réactions excessives de sa part, sinon il les répètera. Recommencez plusieurs fois par jour, par séances de 10-15 minutes, ne dépassez pas 20 ou 30 minutes par séance même pour de grandes espèces. Quand l'oiseau prend la nourriture que vous lui tendez une première étape est franchie. Tentez alors de discerner ses goûts en lui présentant à plusieurs reprises des aliments différents. Quels sont les aliments qu'il préfère ? La méthode intensive -------------------------------------------------------------------------------- Réservée aux jeunes oiseaux. Cela consiste à les habituer à votre présence permanente et à votre contact (une forme d'imprégnation beaucoup plus poussée en quelque sorte) jusqu'à ce qu'ils vous considèrent comme inoffensif et vos soins agréables. Ici aussi il s'agit de commencer avec douceur, si nécessaire par l'intermédiaire de nourriture que vous présentez à la main. Pour les plus gros psittacidés soyez tout de même très prudent, s'ils vous pincent les dégâts peuvent être sérieux, même si dans ce cas encore toute panique de votre part ne fera qu'agraver les choses (la profondeur de la blessure) ! Si l'oiseau crie ou bat des ailes, marquez un temps d'arrêt puis poursuivez votre mouvement lentement dès qu'il se calme. Si vous battez en retraite à la moindre agitation de sa part, ce sera lui qui vous dressera, et il recommencera à la prochaine tentative. Il s'agit ici de tirer parti de la curiosité et de la "maléabilité" des jeunes, qui n'ont pas encore finalisé leur comportement ni élaboré des processus de méfiance et de prudence face à toutes les situations. Après plusieurs essais il devrait fatalement se saisir des friandises que vous lui présentez, se laisser gratter la tête, lisser les plumes puis prendre dans la main. Le dressage -------------------------------------------------------------------------------- A ce stade, les oiseaux doivent être déja familiers, habitués à votre proximité, ne pas être effrayés si vous rentrez doucement votre main dans la cage et ils doivent se saisir de la nourriture que vous leur offrez avec les doigts ou dans la paume, sinon reprenez les étapes précédentes patiemment. Travaillez avec un seul oiseau à la fois, au besoin isolez-le de façon à ce qu'il ne voie et n'entende pas ses congénères qui pourraient le distraire. Commencez par essayer de le faire monter sur votre main ou sur votre index tenu horizontalement: approchez la main lentement, légèrement de côté pour qu'il ne se sente pas agressé; tentez de la placer contre sa poitrine ou son ventre sans l'effrayer, il devrait y grimper tôt ou tard. C'est un réflexe lié à l'équilibre qui fait que les oiseaux ont tendance à monter sur un perchoir proche et plus élevé qui les empêche de bouger librement, utilisez-le. Présentez lui une assise stable: si vous tremblez ou pliez trop votre doigt-perchoir il évitera d'y monter. Le contact et la souplesse de la peau ne sont pas habituels et l'oiseau est généralement surpris les premières fois, recommencez et s'il ne reste pas sur votre doigt, essayez avec le côté de la main. Si ça ne marche toujours pas, recommencez la même opération avec cette fois une friandise entre le pouce et l'index. Ici encore il s'agit d'un point important et nécessaire à pratiquer autant que possible avant de pouvoir continuer plus loin. Si tout se présente bien mais qu'après plusieurs semaines il refuse toujours de se poser sur votre main, utilisez un perchoir stable adapté à sa taille, qu'il apprécie. Ce perchoir est aussi nécessaire si votre oiseau est apprivoisé et que vous ne voulez pas le laisser en cage 24/24h, si vous devez travailler avec plusieurs oiseaux, ou de grande taille, etc. L'objet doit être stable afin de ne pas chuter sous le poids et les mouvements de l'oiseau, être surélevé du sol ou posé sur un meuble, le "tube" que l'oiseau aggripe doit avoir un diamètre tel que la patte en fasse la moitié ou les trois-quarts de la circonférence. Point important, donc surtout pour les granddes tailles. L'étape suivante consistera à le sortir lentement de la cage, perché sur votre main. Ce changement de situation peut l'effrayer et si ses ailes sont intactes il s'envolera alors pour faire le tour de la pièce. Pour éviter cela, offrez lui des friandises avec votre main libre pour capter son attention. Si il s'envole tout de même, laissez-le se calmer, puis approchez-vous avec précaution et faites le remonter sur votre main en la plaçant devant sa poitrine ou en l'attirant avec sa noix ou son fruit préféré s'il est hors de portée. Cette première excursion dans la pièce est d'ailleurs presque inévitable, mais elle vous permettra de voir si votre oiseau est vraiment apprivoisé. C'est à vous de bien préparer la "bête" au préalable et de ne pas perdre votre calme pour ne pas l'effrayer inutilement s'il décide de visiter ce nouvel espace. Cela peut être nécessaire pour qu'il se rassure et se sente à l'aise dans ce nouvel environnement. Essayez de comprendre si sa réaction semble plutôt motivée par la curiosité (mouvements de tête, il observe de tous côtés), la crainte (plus nerveux, agité, envols précipités) ou encore le besoin de d'espace. Vous prendrez donc bien soin de boucler toutes les issues de la pièce AVANT de le sortir, et d'éliminer tous les dangers possibles. Une fois l'oiseau envolé et perché trop haut pour votre taille, le seul risque sera quelque petite crotte, et plutôt que de vous affoler et de tenter de l'attraper aussitôt, laissez-le un moment seul pour qu'il reprenne confiance dans ce nouveau paysage. Revenez le tenter avec une noix bien attirante un petit quart d'heure plus tard et si vous n'avez pas plus de succès, placez eau et nourriture bien visibles dans sa cage, porte ouverte (une autre raison de travailler avec un oiseau seul), et attendez qu'il se décide. Pour les cas désespérés un filet adapté vous permettra de récupérer le fugitif. Le noir complet est une autre solution, mais il faudra absolument éviter de le blesser. Utilisez la même méthode du perchoir-suivant pour le faire descendre de votre main ou retourner dans sa cage. Quand un oiseau ne s'envole plus sans raison ou qu'il revient régulièrement vers vous, vous pouvez essayer de recommencer l'opération dans une pièce voisine, encore inconnue de lui, afin d'étudier ses réactions. Règles de base -------------------------------------------------------------------------------- Voila, à vous de jouer et de faire preuve d'inventivité. Pas de secrets, mais plutôt des astuces. Quelques règles de base, à pratiquer dès le début: agissez progressivement: répétez les gestes jusqu'à ce qu'une amélioration se produise, avant d'aller plus loin dans l'exercice si vous partez de zéro, respectez l'ordre suivant: proximité - main/perchoir - retour à chaque succès la récompense doit être immédiate et donc déja prête dans la main (même discrètement), c'est indispensable même avec les oiseaux déja dressés multipliez des séances courtes (10-20 min. selon la taille) plutôt que de consacrer plusieurs heures successives dans la même journée: les oiseaux manquent alors de concentration essayez de lui faire associer un ordre, un mot ou une courte phrase ou un geste, un signe précis, toujours semblables, à chacune de ces variantes: se percher sur vous, aller dans la cage, etc. (mais attention, ça ne marche pas comme avec un chien) évitez à tout prix les situations traumatisantes, elles peuvent détruire toute la confiance patiemment établie Pour aller plus loin, il faudra que votre oiseau et vous-même soyez suffisamment doués et un peu artistes. Les animaux ne se prêtent pas tous au dressage, et selon les espèces et les individus les résultats varient fortement. Contacts -------------------------------------------------------------------------------- Si ce n'est pas encore le cas, habituez-le progressivement et toujours avec douceur à se laisser gratter la tête. S'il est gêné, approchez d'abord le doigt sans le toucher, puis jour après jour touchez lui délicatement, etc. Ce geste est souvent apprécié car les oiseaux le font naturellement entre eux. Puis essayez de lui caresser doucement le plumage, comme pour le lisser, ce qui est déja moins naturel et souvent moins apprécié. Enfin si votre oiseau se laisse prendre dans la main, c'est le signe d'une grande confiance, et cela peut vous rendre service lors de visites au vétérinaire par exemple, où il sera plus facile de l'inspecter. Oiseaux parleurs -------------------------------------------------------------------------------- Comme précisé plus haut, les oiseaux parleurs, sont rares. Certains imitent des sons qui les intriguent ou qui leur plaisent. Des espèces comme les mainates, plusieurs gros perroquets, mais aussi des calopsittes, quelques ondulées, les geais, les étourneaux reproduisent naturellement des bruits ou des cris d'autres espèces. Mais quelle que soit l'espèce, ce n'est jamais une règle générale et si cela ne se produit pas tout seul, à vous de trouver l'intonation, la force et la façon de prononcer qui provoquent ce déclic. Un conseil, évitez de trop faire ces expérimentations en public, votre réputation pourrait en souffrir. Bébés -------------------------------------------------------------------------------- On me demande souvent à quel âge, combien de jours on peut commencer à dresser les petits. Certaines personnes séparent volontairement les bébés de leurs parents pour mieux les prendre en main dès les premiers jours. Je n'aime guère cette pratique pour deux raisons: les oiseaux (et autres animaux) sont alors souvent plus longs à sevrer et certains deviennent trop dépendants des humains (relationellement) si l'oiseau est peu doué et réceptif il n'accomplira de toute façon pas de miracles et sera un peu "dénaturé" au sein de son groupeSi vous avez le choix, c'est-à-dire si les parents nourrissent normalement leurs petits, je vous conseille plutôt d'établir une sélection précoce au sein de la nichée: essayez de repérer les oiseaux qui répondent le mieux à vos sollicitations tout en laissant les adultes se charger de leur travail de parents. Si vous ne parvenez pas à distinguer les petits, utilisez des bagues. Attendez ensuite qu'ils sortent du nid eux-mêmes pour commencer progressivement le dressage. Les séances avec les perruches étant courtes les jeunes seront laissés en présence des parents le reste du temps jusqu'à leur autonomie. Certains tours ne peuvent d'ailleurs être transmis que par les adultes. Ceci dit, il faut bien avouer que ce genre de prise en charge précoce permet d'obtenir des oiseaux qui sont naturellement à l'aise et confiants avec les hommes. Cela a surtout le mérite de ne pas réserver des surprises lors d'un achat par des personnes peu expérimentées (garantie qui a aussi son prix), car si vous faites le travail vous-même, l'effort est à peu près équivalent à jouer les mamans psittacidés pendant des semaines à longueur de journée, ou faire vos séances d'apprivoisement de quelques quarts d'heures par jour pendant quelques mois. Personnellement je réserverais donc cette méthode pour essayer de sauver les petits qui ont mauvaise mine au sein d'une nichée par ailleurs prise en charge par les parents, en cas de nécessité, donc. Notes en vrac -------------------------------------------------------------------------------- Fenêtres ouvertes: même des oiseaux parfaitement familiers ou dressés peuvent s'égarer s'ils sortent de votre domicile. On a beau répéter, cela finit par arriver aux plus expérimentés. Le problème est qu'ils ne connaissent pas les environs, et même un nid, un partenaire ou un fort attachement au lieu ne leur permettra pas de retrouver leur chemin. Les psittacidés sont généralement curieux de nature, aussi faites bien attention ! Les oiseaux vivent en société (groupes, couples stables selon les espèces) d'organisation différente de celle des chiens (meutes avec rapports dominant-dominés très poussés) ou des chats (ils peuvent aussi former des groupes hiérarchisés, mais sont surtout indépendants): certains gros psittacidés vivent toute leur vie (soit plusieurs dizaines d'années) avec leur partenaire choisi lors de leurs premières années. Evitez le schéma qui consiste à établir une relation passionelle exclusive, cela peut rapidement poser des problèmes de jalousie et d'agressivité envers d'autres oiseaux ou humains et si vous ne pouvez pas finir votre vie avec lui, l'oiseau sera parfois inconsolable au point d'en tomber malade. Les "réflexes conditionnés" chers à Pavlov font partie des processus nerveux supérieurs utilisés par le dresseur comme par le publicitaire, mais - dans ces 2 cas - il faut quand même savoir que la réussite dépend non seulement de votre dextérité mais aussi du caractère et de l'intelligence de chaque individu: certains réagissent rapidement alors que d'autres semblent totalement imperméables ou se décideront seuls à répondre à vos sollicitations selon leur bon vouloir. Mon conseil pour les cas difficiles: si l'individu n'est pas complètement stupide ou ébranlé psychologiquement (vous pourrez toujours vous pencher sur la sensibilité du sujet, à défaut de le dresser), essayez de déterminer ce qu'il aime VRAIMENT (le domaine alimentaire devrait être le plus simple à étudier). Utilisez alors cette gourmandise pour le motiver, comme argument d'échange POSITIF pour sa bonne volonté. On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre. Attention aux chocs émotionnels. Un oiseau terrorisé par un évènement peut perdre toute la familiarité si longue à gagner. Un geste malencontreux, même de la part d'une personne étrangère, peut parfois briser une relation et des semaines de travail. Ne confiez vos animaux qu'à des personnes de confiance: équilibrées et stables ou au moins, attentionnées et d'une douceur à toute épreuve |
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